« Quelle
sécurité voulons-nous ? »,
Café-Repère,
Bar-le-Duc, 15 décembre 2015
Frédéric
Schwindt
Bonsoir
à tous. Je remercie Isabelle Laudin et Eric Philippe de leur
invitation. Hélas, la fin de la période de réserve ne permet pas à
des représentants de l’État de venir faire valoir leur avis mais
je ne doute pas que le débat sera fécond. Isabelle m'a dit de
préparer quelque chose, j'espère ne pas être trop long. Mais je
suis très heureux de parler devant vous, d'autant que le sujet :
"Quelle sécurité voulons nous ?", m'a forcé très
égoïstement à y réfléchir et à me mettre au clair.
Introduction
:
D'abord
qui suis-je ? Et quel légitimité ai-je à discuter de ce sujet
devant vous ?
J'ai
45 ans, je suis professeur d'Histoire-Géographie et Éducation
civique et donc, par déviance professionnelle, j'ai été amené
tout naturellement à m'intéresser à cette question qui fait depuis
toujours - j'insiste sur ce mot - partie des programmes scolaire.
Depuis la suspension du service national (pas supprimé, suspendu) et
la création du parcours citoyen (enseignement de défense -
recensement - JDC), des chapitres nouveaux sont apparus dont l'un en
3e
justement sur la sécurité et la paix. J'ai été amené à suivre
la mise en place et l'évaluation de cet enseignement dans un groupe
de travail de l'inspection régionale d'Histoire-Géographie et je
continue d'être sollicité pour animer des formations.
Au
titre du Ministère de l’Éducation Nationale, j'ai participé en
2007 à une session de 3 semaines comme auditeur de l'Institut
des Hautes Études de la Défense Nationale.
Derrière le titre ronflant, il y a une création du Front Populaire,
donc quelque chose de déjà très ancien, qui a pour but d'associer
les citoyens à la réflexion sur les questions de défense et de
sécurité. Les sessions regroupent des officiers supérieurs des
trois armées et de la Gendarmerie, des hauts fonctionnaires des
autres ministères et des personnes de la société civile. Ils
participent ensuite à des forums et à la rédaction de rapports sur
des questions posées par le Premier Ministre. Le but est que les
questions de défense et de sécurité ne restent pas réservées au
sérail des spécialistes.
Enfin,
je suis officier de réserve et à ce titre j'ai commandé des unités
opérationnelles sur des grands événements comme le G8 de Deauville
ou bien dans des opérations de sécurisation après les attentats.
Ceci
dit, je ne pense pas avoir une plus grande légitimité à parler de
défense et de sécurité que l'ensemble des citoyens français. Je
crois au contraire et c'est le républicain qui parle (au sens de
Ferry et de Gambetta) qu'il faut que le peuple s'empare du débat. Et
donc l'organisation d’événements comme celui de ce soir est à
mon sens utile, non seulement parce que nous sommes en démocratie,
mais aussi pour une raison pratique : ce que les spécialistes et les
différents livres blancs appellent la "résilience",
c'est-à-dire la capacité d'une société à encaisser des coups et
à se relever.
Donc
voici juste quelques remarques afin d'ouvrir la discussion.
1
- Défense globale et sécurité.
Vous
allez d'abord me dire que je suis hors sujet parce que je parle de
défense et que le sujet est la sécurité. Mais justement, il est de
plus en plus difficile de séparer les deux.
Traditionnellement,
en effet, on oppose la défense contre les dangers extérieurs (donc
la guerre et l'armée) à la sécurité intérieure (donc la
criminalité et la police). C'était un schéma relativement simple
qui a globalement fonctionné jusqu'à la chute du mur de Berlin.
Mais il est bien clair, suite aux événements récents, que guerre,
terrorisme et trafic en tout genre sont liés. Certains kamikazes du
stade de France et du Bataclan ont commencé par une carrière de
droit commun, de petit caïd et de trafiquant de drogue. Dans le
Sahel, les réseaux djihadistes recoupent largement celui du trafic
d'armes, du trafic de drogue et du trafic d'êtres humains. Il est
d'ailleurs tout à fait logique qu'avec la mondialisation, les
menaces soient aussi globalisées.
Depuis
la grande Ordonnance de 1959, le mot défense (celui du ministère de
la défense) est d'ailleurs compris dans un sens large qui associe
par exemple la défense économique. On parle donc aujourd'hui de
défense globale, c'est-à-dire contre tous les risques : risques
sanitaires (Ebola...), technologiques (AZF...), climatiques (le
réchauffement climatique est le plus formidable facteur de
déstabilisation géopolitique qu'on puisse imaginer...).
Aujourd'hui,
la défense et la sécurité s'organisent donc évidemment dans un
cadre interministériel. N'oublions pas enfin que la France cultive
le paradoxe d'être une puissance moyenne qui entretient une présence
mondiale. Les territoires d'outremer détiennent toute la gamme des
catastrophes naturelles possibles. Quant à Mayotte, c'est, tout le
monde s'accorde à le penser, le foyer de crise de demain ! Que
devons nous faire de nos forces de souveraineté ? Nous pouvons
ambitionner d'être la Suisse, neutre mais pas forcément
bienveillante, ce qui ne suffira pas à nous protéger. Les
arrestations à Genève l'ont prouvé. Et puis, il faut choisir, où
nous continuons de jouer un rôle dans le monde, ou alors il faut
arrêter de proclamer des valeurs universelles.
Toute
défense, toute sécurité, possède nécessairement une dimension
internationale et diplomatique. Je passe rapidement sur la question
de l'OTAN (que la France n'a jamais quitté, ni réintégré ; elle
en est et en reste un des membres fondateurs - c'est le commandement
intégré qui a été en cause). Le principe très connu de
Clausewitz selon lequel la guerre est la poursuite de la politique
par d'autres moyens demeure très juste. Mais, il n'y aura pas de
sécurité durable tant que la France ne sera au clair avec ses
objectifs internationaux. La guerre n'étant qu'une étape avant une
nouvelle phase politique, il ne faut pas - malgré les horreurs et
les carnages - humilier à l'excès nos adversaires. Ceci implique
obligatoirement comme but à notre action, l'espoir d'une
réconciliation future avec l'ennemi. Ne nous sommes nous pas
réconciliés avec l'Allemagne malgré Auschwitz et Oradour et grâce
à Nuremberg.
2
- L'inanité d'une sécurité totale.
Il
n'est de toute façon pas possible de se défendre de tout et
d'écarter toutes les menaces !
La
capacité de résilience d'une Nation dépend déjà d'une bonne
perception des risques et d'une juste compréhension des possibilités
de réponse. Lorsque toute la région parisienne grogne contre
l'inanité de l’État parce qu'il est tombé 2mn de neige sur le
périphérique, on peut déjà s'inquiéter.
Enfants
de l’État Providence, vivants dans un univers relativement
protégé, nos concitoyens ont appris à tout attendre d'en haut.
Mais justement, il est complètement illusoire de pouvoir se protéger
de tout. Et la première leçon à prendre du 13 novembre, c'est
qu'il y aura d'autres attentats. Notre renforcement doit donc d'abord
être moral. Il faut donc arrêter, dès qu'un problème se produit,
d'accuser les dysfonctionnement du système
Il
faut aussi bien prendre conscience que nous ne pourrons pas mobiliser
éternellement des effectifs qui fonctionnent déjà à flux tendu.
Nous arrivons déjà à la limite alors même que depuis la crise des
banlieues, ceux-ci ont été sérieusement déflatés. Que se
passerait-il si un problème outremer advenait ! Nous ne pourrions
pas faire face. Nous tenons actuellement vigipirate parce que l’État
a baissé la garde sur les dossiers quotidiens : police route (montée
en flèche de la mortalité routière), cambriolages, trafics... Les
forces de l'ordre consacrent en effet moins de temps à leur cœur de
métier.
Il
faut également éviter le contresens autour du renseignement et donc
la croyance selon laquelle il serait possible de tout savoir et de
tout contrôler. Je ne développe pas la question d'internet, je
pense que nous en parlerons après lors du débat. Mais les
spécialistes qui préparent l'internet du futur, un internet
complètement décentralisé (je n'ai pas de bons mots pour ça) hors
des gros serveurs, complètement explosé, nous indiquent bien qu'il
est illusoire d'espérer... D'ailleurs le vrai problème du
renseignement n'est pas en France la collecte, nous en avons même
trop. C'est celle du traitement, nous n'utilisons pas toutes les
informations, et celle du partage. Dans ce sens, la création de la
DCRI a été une erreur car en centralisant trop, nous avons perdu le
contact avec le terrain. Et ce qui nous manque le plus, c'est
justement le renseignement humain.
Il
y a de toute façon un fait qu'il faut toujours garder à l'esprit,
c'est que nous sommes impliqués dans une guerre asymétrique. Nous
sommes une démocratie, nous portons des valeurs donc nous ne
pourrons jamais utiliser les mêmes armes que l'adversaire.
Une
autre question que nous devons nous poser, c'est bien sûr celle du
coût de notre sécurité dans un contexte de réduction des dépenses
publiques. Quel coût, humain et financier, nos alliés sont-ils
également prêts à supporter ? Or, la plupart des pays
européens ont considérablement baissé leurs dépenses de défense
mais aussi de sécurité, par exemple dans le domaine douanier. Il
est quand même amusant de voir que ce sont des bateaux de guerre
espagnols, portugais, italiens, français et même grecs, donc les
pays budgétairement laxistes, qui surveillent le canal de Suez et
les côtes somaliennes, pour des porte-conteneurs qui vont à
Hambourg ou Rotterdam... Pour la France, une anecdote aurait pu se
révéler dramatique. Au début, de l'intervention au Mali décidée
par le président de la République, nous avons envoyé des troupes
au sol, forces spéciales et infanterie légèrement armées. Le gros
du matériel : hélicoptères, chars, canons suivaient par
bateaux. Or, le contrôle général des armées, une administration
formée de civils et largement contrôlée par Bercy, a alors tenté
d'empêcher le départ du matériel au prétexte que cela coûtait
trop cher et que finalement il n'y avait peut être pas besoin de
matériel pour affronter quelques touaregs armés de vieilles
pétoires... Pourtant, si nous avons eu si peu de pertes au Mali,
c'est justement parce que les soldats ont été appuyé dans les
différentes dimensions. C'est ce qui me fait douter des capacités
de l'Allemagne à venir relever la France au Sahel, tant la
Bundeswehr est en mauvais état après 15 ans de rigueur budgétaire
et vu la mauvaise expérience en Afghanistan. L'opinion publique
allemande de surcroît y est opposée dans son ensemble.
3
- Un problème de perception de la menace.
Ensuite,
il faut avoir une juste perception de la menace.
Le
risque est en effet toujours celui d'une réponse à chaud. Il s'agit
de faire la guerre, de se défendre ; pas de se venger. Nous sommes
sous le choc des attentats et il est très difficile de prendre du
recul alors que nous venons seulement d'inhumer les victimes. Je vais
peut-être choquer, mais je ne crois pas que la menace numéro 1 soit
le terrorisme. C'est le syndrome "German Wings". Un avion
se crashe, il y a 150 morts ! C'est terrible. Mais c'est un événement
rare et le transport aérien reste des dizaines de fois plus sûr que
l'automobile. Je rappelle qu'il y a plus de 2000 morts par an sur les
routes, une centaine les week-end de grands départs en vacance. La
canicule a tué plusieurs milliers de personnes, l'épidémie de
grippe plus que tous les attentats cumulés en France depuis 25
ans...
Si
on regarde bien, nous sommes seulement des victimes collatérales
d'une gigantesque guerre civile interne au monde musulman. Pour
simplifier à l'extrême, sunnites contre chiites. Ce que nous avons
vécu arrive chaque semaine à Bagdad ou à Kandahar. On estime les
pertes à plus d'un million de morts. Mais oui d'accord, ce conflit
déborde sur l'Occident.
Au
cumulé, depuis les années 1980, soit presque 40 ans, les attentats
ont fait, je n'ose pas dire à peine, 200 morts en France. Mais ils
nous touchent parce que chacun peut s'estimer menacé et du fait de
leur hyper médiatisation. Notre extrême sensibilité vient du fait
que la mort est de moins en moins présente en Occident. Elle se
cache, on ne la montre pas, elle sort de l'espace public. Elle est
réservée à l'hôpital. Dans le même temps, depuis la guerre
d'Algérie, nous avons été protégé des guerres. 14-18, c'était
1000 morts par jour. L’Algérie, c'était 10 par jour.
L’Afghanistan, moins d'une centaine en tout mais chaque décès a
paru insupportable. C'est un mouvement général. Contrairement à ce
que les séries policières montrent, nous sommes inclus dans un
mouvement historique de baisse de la violence. Le nombre de meurtres
diminuent régulièrement depuis un siècle.
Il
y a donc un positionnement difficile à trouver. Bien sûr quitter
l'irénisme qui a été souvent le nôtre depuis 1989 mais en même
temps éviter la paranoïa. Je comprends bien que dire à nos
concitoyens qu'ils doivent retrouver une certaine sérénitéest un
discours difficile à tenir !
4
- Etat d'urgence et réforme de la constitution.
Alors
comme dirait Lénine, Que
faire ?
Je
ne crois pas qu'il faille réformer autrement que sur des points de
détail l'arsenal législatif. Il faut déjà appliquer la
législation en vigueur. Or, nous avons vécu, depuis au moins une
génération, une dérive de la fonction dirigeante en France.
Aujourd'hui, les gouvernements répondent à chaud aux événements,
les yeux rivés sur les enquêtes d'opinion. On conçoit le rôle
d'un ministre comme celui de faire des réformes. Il faut faire des
lois, des lois qui se superposent aux précédentes, des lois qui ne
traitent qu'une partie de la réalité, des lois pour un groupe pas
pour l'ensemble de la société. Or, la fonction essentielle d'un
ministre, c'est de diriger son administration, de la commander et de
la faire agir ! En un mot : c'est de gouverner. Limitons nous à cela
et le parlement retrouvera comme par miracle des compétences et une
audience. Nous n'avons pas en France de problème de structure mais
des problèmes de pratique des institutions.
Maintenant,
il est vrai que nous connaissons une pénétration continue du droit
européen, que ce soit par la transposition des lois adoptées par
les instances européennes que par la jurisprudence des différentes
cours de justice. Or, il s'agit avant tout du droit anglo-saxon qui
repose sur d'autres bases que le nôtre. Si ce droit donne beaucoup
de droits et de protections à la défense, il en donne aussi à
l'accusation mais les transferts auxquels nous assistons ne touchent
hélas que ce premier domaine, d'où une situation de plus en plus
déséquilibrée.
J'en
viens à l’État d'urgence. Il est normal dans une démocratie de
prévoir les situations exceptionnelles. Notre constitution a été
conçue à une époque de crise politique intense, la décolonisation,
les menaces de coup d’État etc. Mais finalement, le général de
Gaulle en 1961 n'a pas ressenti le besoin de réformer les textes en
vigueur, il s'en est bien contenté. Je suis donc assez réservé sur
la réforme constitutionnelle en préparation, comme sur toutes les
réformes constitutionnelles engagées depuis 20 ans qui sont mal
pensées et dont on a mal évalué les conséquences (le quinquennat
par exemple). Il y a peut être un toilettage à faire, des
changements techniques mais sans doute pas une extension telle qu'on
nous l'annonce. Et puis cela me plaît bien par exemple que le
parlement soit appelé très régulièrement à se prononcer sur la
prolongation. C'est une garantie pour la démocratie même si c'est
le parlement qui a voté en 1940 les pleins pouvoirs au maréchal
Pétain.
Donc
pas besoin de nouvelles lois, ni de réforme constitutionnelle. Pas
besoin non plus d'une Garde Nationale. Au passage, celle des
États-Unis fonctionne mal. En France, elle existe déjà c'est la
réserve opérationnelle des Armées (25000 hommes et femmes,
j'arrondis les chiffres) et de la Gendarmerie (25000 hommes et
femmes). Elle possède le grand bénéfice d'être totalement
intégrée aux forces, ce qui fait que les réservistes peuvent venir
remplacer leurs camarades de l'active dans les tâches quotidienne
afin de libérer des effectifs pour des tâches plus dures ! Le seul
souci, c'est que cette réserve est sous-budgétisée et qu'on a
préféré former des jeunes moins chers mais moins opérationnels
que de garder des réservistes plus âgés, plus gradés, plus
opérationnels mais payés davantage.
Dans
le même ordre d'idée, on a transféré les réservistes de la
Gendarmerie mobile, qui effectuaient des tâches de surveillance ou
de sécurisation, à la Gendarmerie départementale afin d'avoir plus
de monde au bord des routes pour verbaliser. Dans le même temps, on
a diminué les effectifs de l'active (suppression de postes dans les
brigades et dissolution de 15 escadrons de Gendarmerie Mobile) avec
l'idée que les réservistes viendraient boucher les trous. Et on se
rend compte aujourd'hui que nous aurions besoin d'effectifs pour
surveiller des installations sensibles, les sites classés Seveso par
exemple.
Les
réserves « opérationnelles » sont pourtant une des
solutions au problème, avec les autres forces de sécurité, les
pompiers, les réseaux médicaux etc. Non seulement sur un plan
concret, pouvoir mobiliser beaucoup de mode en cas de crise,
organiser une relève mais aussi sur un plan symbolique et moral. Les
"réservistes" au sens large, qu'ils soient pompiers
volontaires, personnels de santé, militaires ou gendarmes,
contribuent à associer étroitement les citoyens à la sécurité
commune. Le jeune JSP par exemple ou le jeune gendarme réserviste ne
sont plus des anonymes, ce sont le fils des voisins.
Dans
la série, il n'y a pas besoin de lois nouvelles : tout existe
en l'état, il y a la réserve communale de sécurité civile. Les
communes les plus importantes peuvent, en parallèle des pompiers,
organiser des volontaires formés afin de donner à la mairie des
moyens d'action en situation de crise : catastrophes naturelles
par exemple. Rares sont les maires au courant de ces dispositions et
parmi les grandes villes seule Lyon l'expérimente. Il faut savoir
que le maire possède des pouvoirs dans ce domaine mais aussi des
responsabilités que de nombreux procès sont venus hélas rappeler.
Or, les conseils municipaux sont souvent démunis. De la même
manière, chaque conseil municipal, le jour de son installation, doit
nommer un correspondant défense / sécurité. Un réseau existe sous
la responsabilité du délégué militaire départemental. Mais faute
de moyens, celui-ci n'a jamais vraiment été développé, si ce
n'est pour faire passer de l'information ou sensibiliser les communes
sur le parcours citoyen.
Aujourd'hui,
on n'arrête pas de parler de réserves citoyennes. Il y a un abus de
langage, tout doit être « citoyen »... La réserve
citoyenne, au sens strict, est constitué de civils qui bénévolement
jouent un rôle dans le lien armée – nation. Mais chaque ministère
dont l’Éducation Nationale, d'une manière d'ailleurs assez
obscure, cherche à constituer la sienne. Ainsi, l’Éducation
Nationale labellise, selon des procédures pas très claires des gens
ou des associations, mais les enseignants n'ont pas accès aux
listes. Ils doivent passer par l'institution (direction, inspecteurs)
qui choisissent à leur place un intervenant. Ma peur c'est qu'à
terme, les enseignants soient obliger de passer uniquement par cette
voie...
Conclusion
: Ouverte.
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