jeudi 31 mars 2011

Chère amie, cher compagnon,



C'est aujourd'hui que sort le nouveau livre de Nicolas Dupont-Aignan aux éditions du Rocher - L'euro, les banquiers et la mondialisation : l'arnaque du siècle. Vous le trouverez de préférence dans toutes les bonnes librairies, et vous pouvez également le commander en ligne : http://amzn.to/gdTcNB N'hésitez pas également à appeler le centre national de DLR au 01 69 49 17 37 afin de vous le faire livrer à votre domicile par nos soins. Pour tous ceux qui aiment leur patrie comme on aime sa famille, NDA a voulu que ce livre soit la référence de l'année 2011. Ainsi, à travers le symbole de la sortie de l'euro, il y fait des révélations surprenantes sur la façon dont le système bancaire se sert de l'Union Européenne pour nous imposer un véritable racket organisé, et il nous explique comment notre classe politique a sacrifié l'Europe sur l'autel d'intérêts pour le moins ambigus.

NDA raconte également des anecdotes stupéfiantes sur le personnel politique français et la façon dont ils se sont couchés pour des intérêts qui ne sont pas les nôtres. Il est notamment le premier député à révéler le scandale de l'affaire France Trésor qui ne manquera pas de faire du bruit dans les jours à venir !


Enfin, il donne les clés du sursaut pour la France et délivre un mode d'emploi de la sortie de crise. Vous le savez, pour nous tous la sortie de l'euro est une occasion unique pour les Français de retrouver l'usage de leur liberté, de renouer avec un projet politique enfin tourné vers la croissance et de bâtir une vraie Europe des nations. En exclusivité, nous vous dévoilons les premières pages de L'arnaque du siècle.


"24 juin 2012.


Il souffle sur la France un vent de liberté. Depuis sa victoire en Coupe du monde 1998, on n'avait jamais vu ça : les Français sont dans la rue. Non pas les uns face aux autres, comme dans les manifestations et les blocages dont personne ne sort grandi, mais ensemble, communiant dans une même ferveur, partageant la fierté d'être libres.


Quelques semaines plus tôt, le nouveau président de la République avait tenu sa promesse : sa première décision avait été de rendre le pouvoir aux Français, en les interrogeant par référendum sur cette question jusque-là confisquée : « Souhaitez-vous que la France reprenne la maîtrise de sa monnaie ? »


On avait bien senti que la victoire du « oui » serait surprenante. Elle est éclatante : 68 % des Français ont dit oui. Oui à la liberté retrouvée, oui à la reconquête des pouvoirs perdus, laissés trop longtemps à des experts de rien, des gouverneurs de pacotille, des maîtres lointains et hautains. Oui à la France souveraine dans une Europe forte.


En ce soir de juin, dans les premières chaleurs de l'été, les Français sont heureux. Heureux de se retrouver, de se retrouver entre eux et de se re­trou­ver eux-mêmes. Heureux d'avoir redressé la tête, face aux Cassandre qui les mettaient en garde contre la folie de se débarrasser de l'euro. Heureux d'avoir repris le pouvoir. Heureux de voir que, loin de la honte qui était promise en Europe au premier peuple qui abandonnerait l'euro, leur choix souverain est, au contraire, accueilli, dans toutes les capitales européennes, par des scènes de ferveur populaire, avec des pancartes sur lesquelles on peut lire, pêle-mêle : « Viva il France », « Ich bin ein Fransöze », ou « Euro go home ! »


Côte à côte sur une même tribune, les deux grands perdants de la Présidentielle, Nicolas Sarkozy et Dominique Strauss-Kahn, font grise mine. Marine Le Pen, toujours seule de son côté, n'arrive pas non plus à se réjouir. Elle a toujours préféré les peuples en colère aux peuples heureux.


Ce jour est historique. Cela faisait dix ans que la France vivait avec l'euro. Ou plutôt, sous l'euro, comme sous le joug d'un outil devenu maître, d'un instrument devenu tyran. D'une monnaie devenue dogme, d'un dogme devenu système, d'un système devenu totalitaire.


Cette victoire du oui a un parfum de revanche. Les rapports sont inversés. Les victorieux d'hier sont les vaincus d'aujourd'hui. Les puissants du moment voient les peuples se lever. À Bruxelles, à Francfort, on fait ses valises à la hâte. Dans les sièges des partis politiques, à Paris, on voit les visages qui s'allongent. Le « non » qu'ils conspuaient hier, en 1992 avec Maastricht, en 2005 avec le Traité européen, c'est eux aujourd'hui qui l'incarnent. Et c'est eux, à chaque fois, qui l'ont incarné. Leurs « oui » à Maastricht, à la Constitution européenne, à l'euro, n'étaient que des refus déguisés, des capitulations successives, des renoncements à la liberté. Au pouvoir. À la France et à l'Europe.










C'est vrai, ce soir, il y a aussi des perdants. Tous ceux qui avaient misé sur l'euro, capitalisé sur lui. C'est vrai, ce soir, la peur change de camp, et les riches, les rentiers, les « délocaliseurs », les banquiers, font une drôle de mine. Dans les sièges des grandes banques, dans les bureaux des hautes tours de la Défense, de Bruxelles, de Berlin, la tension est palpable. Les unes de la presse libérale crient au drame, dénoncent « la France populiste et anti-européenne » et titrent sur « l'isolement français ».



Comment réagira la scène internationale, les puissants de ce monde ? Tandis qu'il met en garde, en duplex sur TF1, contre la terrible réaction à craindre des capitales européennes et des présidents américains ou chinois, le pauvre Dominique Strauss-Kahn est interrompu. Angela Merkel va parler depuis la Chancellerie à Berlin. Rupture des accords commerciaux ? Rappel de l'ambassadeur ? Quel sera le verdict ? Sur le plateau de Laurence Ferrari, la mine défaite, on commente, on conjecture. La chancelière allemande, elle, tout sourire, annonce qu'elle répond favorablement à l'invitation du président français à assister aux cérémonies du 14 juillet, à Paris, et qu'elle y évoquera avec lui la coopération nouvelle qui doit se nouer entre les deux pays. Elle reconnaît, à demi-mot, le service qu'il lui rend, comme à toute l'Europe, en sortant l'euro et propose déjà à l'Allemagne de suivre le même chemin ! Une dépêche tombe : Barack Obama répondra à l'invitation du nouveau président français pour un sommet France-États-Unis et décline l'invitation qui lui avait été faite par la Commission européenne, dont il ne reconnaît pas, semble-t-il, la légitimité démocratique. La soirée se termine sur un débat autour des conséquences économiques de l'abandon de l'euro pour la France. Le ton n'est pas partout alarmiste et certaines langues se délient. Parmi les intervenants, un industriel, rejoint par un autre, déclare que « l'abandon de l'euro n'est pas la fin du monde et ouvre, après tout, de nouvelles perspectives pour l'activité et l'emploi en France »...


Fiction, diront certains. La révolution du jasmin en Tunisie devrait pourtant nous enseigner ceci : quand on se coupe du peuple, il y a des mouvements de révolte et de liberté qu'on ne voit pas venir..."